Mes polaroids ont pour origine l'architecture.
C'est un dialogue ininterrompu avec le patrimoine architectural
qui nous a été légué.
Des détails m'interpellent, détails que j'isole et recadre.
Ceux-ci forcent l'attention, la réflexion.
Il s'agit de faire "Voir" et "de faire voir" autrement l'espace.
Les séries "Windows" et "Vitrines" représentent des traces
laissées à l’abandon ou disparues depuis peu.
Ces traces sont fascinantes.
Elles baignent dans ce retour du passé, du lointain, du perdu, de
l’oubli. Il s'en dégage une fascination à laquelle nous ne
pouvons nous soustraire.
Tout ce qui remémore les lieux, objets anciens, possède une
force que nous n'épuisons pas, qu'il s'agisse d'une période du
passé en général ou de nous même en particulier.